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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 13:04
le Cameroun represente le pays où  le prix d'achat d'un téléphone portable est le plus élévé en Afrique. Le coût d' l'appariel cnstitue en réalité 15% du prix de vente et les 85 % restant sont autant de taxes et impôts prélévés par le fisc camerounais. La firma Nokia, qui révèle ces chiffres, cite une récente étude menée par la London School of Business démontrantrant qu'avec 10 % de taux de pénétration de téléphones portables, le PIB du pays concerné augmente de 0,6 %. Les terminaux ont longtemps été considérés comme des produits de luxe, mais aujourd'hui, ils participent au développemfnt des communautés et de la nation. Selon un quotidien de la place, un lobbying a été engagé en Afrique par les responsables de Nokia pour argumenter que "ça ne sert à rien de trop taxer les téléphones, puisque les commerçants vont à Dubaï et en ramènent dans leurs valises pour revendre au Cameroun. l'argent rentre donc dans les caisses des Emirats arabes unis et non dans celles  du pays où ces téléphones sont vendus". Nokia espère ainsi obtenir au moins une réduction de 40% de taxes du fisc camerounais.
Hormis ce genre d'initiative destinée à consolider le boom extraordinaire de la téléphonie mobile au cameroun, qui malgré tout manifeste des signes d'essoufflement, le fait majeur de la  conjoncture du secteur des télécommunications est l'offensive menée par les opérateurs de télécoms pour persuader les entreprises de migrer sur la téléphonie IP. ileur est proposé de remplacer leur standard téléphonique traditionnel par un centrex IP, hebergé chez l'opérateur. Cette solution permet de réduire considérablement le coût des appels téléphoniques et de bénéficier d'un offre tarifaire incluant les communications sur Internet haut débit et sur le réseau mobile, et , avc un seul et même numéro pour l'utilisateur. Le marché tarde toutefois à décoller en raison du caractère intrusif de ce type de solution, susceptible de générer des risques pour le sécurité du système d'information. Camtel a du souci à se faire pour le jour où le centrex va s'étendre, puisque l'abonnement téléphonique classique lui échappera.
L'introduction de la bande passante internationale, moins chère en 2009, va également mettre la pression sur l'entreprise national de télécommunication. Les prix sur SAT3 varient à présent ente 1,300 à 8,200 dollars US mensuels par méga. En foncton du volume, le prix en Afrique du Sud se situe déjà dans la partie inférieure de cette fourchette. Les tarifs ont récemment aussi baissé on Angola, laissant le  Cameroun et le Gabon en queue de peloton avec des prix élevés. la base de calcul du prix des transmlissions nationales, qui est la distance, ne sera plus pertinente. Selon ce principe, plus la distance de transmission est grande, plus le prix est élevé. Le consommateur intelligent peut alors se demander pourquoi le opérateurs sont capables d'offir des routes sur une distance couvrant la moitié du globe, au même prix qu'un lien entre la capitale et une autre ville du pays ? Pourquoi est-ce moins cher d'envoyer du trafic vers l'Europe que dans mon propre pays ? Camtel gagnerait à investir dans un réseau IP, qui est 20 à 50% moins cher en termes d'investissement et 30 % moins cher sur les coûts d'exploitation. Mais comme la plupart des opérateurs historiques, elle a trop d'employés et pas assez de personnel qualifié dans la technologie IP, pour assurer l'avenir. Quant à la pression politique pour éviter des licenciements, elle est bien trop grande pour aller au coeur de cette problématique. Autre  préoccupation pour Camtel, AES-SONEL va sans doute imiter, dans un proche avenir, les compagnies d'éléctricité africaines qui possèdent des capacités de transmission en fibre optique posées sur les pylônes éléctriques et ayant reçu une licence pour vendre directement ces capacités  ou s'étant vues attribuer une autorisation afin de leur permettre de passer des offres d'appels pour leur exploitation par une société tiers. Enfin, le monopole de l'opérateur public camerounais se fissure avec la décision prise par le gouvernement de créer la Société des infrastructures de transmission des télécommunications du Cameroun, la Sitelcam. En attendant sa mise en place, Camtel est mandatée pour construire un réseau de backbone national, avec la collaboration de la société chinoise Huawei (coût de 27 milliards de francs CFA), et un réseau gouvernemental avec l'assistance de la société américaine Cisco. Mais tous ces projets sont en fait plombés par le sort futur de Camtel, dont la privatisation tarde.
L'entrée en activitée, au mois de septembre dernier, du fournisseur d'accès Internet Ringo a complètement pertubé le marché. L'arrivéé de Ringo, qui cible le grand public en priorité, a contraint les autres opérateurs à réviser à la baisse les prix de leurs offres, à l'exemple de MTN, qui consent un rabais de 65 % sfur son kit Internet.


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